L’accès à l’éducation constitue un facteur d’égalité des chances et de cohésion sociale pour les enfants et les jeunes vivant dans les quartiers de la politique de la ville (QPV) et au sein de territoires fragiles. Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) intervient dans ce domaine en complément et en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Les écarts de réussite scolaire entre les élèves résidant dans les QPV et le reste du pays constituent un défi majeur pour la société française. Or, à toutes les étapes du parcours scolaire, les écarts demeurent importants selon que les enfants résident ou non en zone urbaine sensible (Zus) et qu’ils soient ou non élèves dans une école ou un collège de l’éducation prioritaire.
À l’entrée en 6e, 21,8 % des élèves des Zus présentent un retard d’un an ou plus, contre 12,3 % hors Zus.
À la fin du collège, un écart de plus de 10 points sépare les taux de réussite au brevet selon que les collèges comptent une forte proportion d’élèves en Zus ou pas (73 % contre 85 %).
En fin de seconde, 55 % des élèves des Zus s’orientent vers la voie professionnelle, contre 30 % hors Zus.
Pour répondre à ces inégalités, le CGET agit en complément de la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République dont l’objectif principal est de réduire à moins de 10 % les écarts de réussite scolaire entre les écoles et établissements classés en zone d’éducation prioritaire et les autres. Il s'agit aussi de prévenir significativement le décrochage scolaire en développant les actions pour ramener vers la formation initiale les jeunes ayant quitté prématurément le système éducatif.
Les financements accordés par le CGET au titre de la prévention et de la réduction du décrochage scolaire s’élèvent à 2 250 000 euros pour 241 actions.
Les actions financées sont de natures différentes et relèvent de 5 catégories :